Japon : le top 6 des meilleurs plats dégustés dans des romans de fantasy et romances.
Au vu de la situation actuelle liée à la Covid-19, s’évader et se faire plaisir devient une nécessité ! Si les voyages vers l’étranger restent difficiles à mettre en place, la littérature et la cuisine restent des solutions à notre portée. Rien ne nous emporte aussi puissamment que les saveurs exotiques d’une recette étrangère.
Je vous propose de découvrir 6 des recettes découvertes au fil des pages de mes romans de fantasy et de mes romances. Au menu, des plats traditionnels ou modernes, mais toujours délicieux et faciles à réaliser depuis la France. Croyez-le ou non, au Japon, la cuisine est un art de vivre et fait partie intégrante de la culture. Si vous voulez en découvrir plus sur l’archipel nippon, vous lisez le bon article ! Cuisiner japonais demande un minimum de pratique, mais si vous persévérez, les bienfaits de ses plats sains et équilibrés rejailliront bientôt sur votre corps.
Je vous ai regroupé les meilleurs livres et conseils sur cette page. Prêts pour une lecture gastronomique ?

Top 6 des meilleures recettes japonaises lues dans mes romans autoédités
Vous voulez être sûr de ne pas être déçu dès votre premier essai ? Alors découvrez parmi cette sélection de recettes japonaises, le top 6 basée sur les avis de plusieurs centaines de lecteurs ! Elles sauront ravir les papilles de vos invités, en même temps que vous découvrirez l’histoire de ces mets au travers de mes romans !
NO. 6

- Le Hambagu (ハンバーグ、han’-baa-gou) ou steak de Hambourg japonais. L’hambagu est la déclinaison japonaise du hamburger allemand typique. Sorte de boulette de boeuf haché, l’hambagu est servi sur une assiette, accompagné de légumes, de riz, arrosé d’une sauce demi-glace. C’est aussi la spécialité du restaurant Hamburg King.
Dégusté au chapitre 4 de Hikarie : Vers la lumière, Acheter sur Amazon
Dans Hikarie, comme dans ma trilogie Tu m’aimes? Moi non Plus!, il existe une chaîne de restaurants nommée Hamburg King dont la spécialité est le Hambagu. C’est le plat familial par excellence, prodigieux mélange d’Europe et d’Asie. Le Japon a su s’approprier le hamburger allemand et l’allier à une sauce demi-glace française. Servi avec un bol de riz, ce plat se retrouve sur un grand nombre de cartes au Japon. Dans mes romans, le hambagu est lié au personnage de Maya qui est une Japonaise partie plusieurs années en Allemagne. De retour au Japon, la jeune femme est transformée, métissée par la culture germanique. Maya tâche de retrouver sa place dans une société normée qui ne lui correspond plus vraiment…

NO. 5

- Le Kitsune udon (狐うどん、ki-tsou-né-ou-don’) littéralement « udon du renard », est un plat délicieux composé de nouilles épaisses servies dans un bouillon dashi avec un grand morceau de tofu frit (considéré comme la nourriture préférée des kitsune). Il en existe de nombreuses variantes, comme le kitsune soba…
Dégusté au chapitre 14 de L’Éveil des Mononokés, Acheter sur Amazon
Dans L’Éveil des Mononokés, l’univers est peuplé de mononokés, aussi appelés yokai, les démons japonais. Lorsque l’on découvre ce plat dans le récit, c’est un clin d’œil humoristique à la culture nipponne que j’ai voulu faire. Un tanuki (sorte de blaireau polymorphe) apporte un bol de kitsune soba à un démon renard lors d’un festival estival. Il est bien connu de tous que l’abura-age, le tofu frit, est la nourriture favorite des kitsune.
Ce roman mêlant urban fantasy, fantasy et mythologie japonaise m’a particulièrement permis d’insérer quelques scènes humoristiques pour dynamiser une épopée épique !
NO. 4

- (みたらし団子、mi-ta-ra-shi-dan’-go) mochi, riz gluant, modelé en boule et passé sur une brochette. On en compte de nombreuses variétés selon les saisons et les différentes régions. La Mitarashi est une sauce soja sucrée, légèrement gélifiée à la poudre de kudzu. On l’utilise en général pour couvrir les brochettes de dango.
Dégusté au chapitre 2 de L’Aigle et le Koto : Les Noces Duelles, Acheter sur Amazon
Dans L’Aigle et le Koto, une grande variété de dango est offerte au héros, assis sur une terrasse sur la place centrale du village. Comme dans la vraie vie, les vendeurs de dango proposent souvent des boulettes aromatisées : au yomogi ou au sésame. Ou alors nappées de sauce mitarashi ou au sucre noir, saupoudrées de kinako.
Cette friandise est très ancienne et c’est pourquoi Aruta, le héros d’une fable romanesque se situant dans un Japon du 17ème siècle, peut se prélasser en dégustant ces brochettes, avant l’attaque imminente d’un dragon ! Oups…

NO. 3

- Nabe (鍋、na-bé), littéralement « marmite ». Le nabe est un ensemble de mets familial de l’hiver au Japon, semblable à un pot-au-feu ou à une fondue chinoise et cuit traditionnellement dans une marmite de terre.
Dégusté au chapitre 6 de Tu m’aimes? Moi non plus! 1 : Shine, Acheter sur Amazon
Dans ma trilogie Tu m’aimes? Moi non Plus!, le protagoniste masculin est l’héritier d’une brasserie de sake de renom ! L’histoire se déroule de nos jours, entre Tokyo et la campagne japonaise, mais brasser le sake depuis plus de 140 ans implique une sérieuse connaissance des traditions.
Mamori est un jeune homme métis, germano-japonais, tiraillé par son éducation profondément nipponne et l’image qu’il renvoie aux autres de par son métissage. Difficilement accepté bien qu’il soit le détenteur d’un savoir culturel ancien et de grande valeur, Mamori aime à se réconforter en préparant des recettes rustiques spécialement adaptées aux périodes froides de l’hiver. Lisez le roman, toute la recette y est notée 😉

NO. 2

- Le style irori (囲炉裏料理、i-ro-ri-ryoo-ri) : Jusqu’au 19ème siècle, la plupart des cuissons au Japon se faisaient sur des foyers traditionnels appelés irori, construits directement dans le plancher des maisons traditionnelles. De nos jours, la plupart des recettes de style irori se dégustent dans des restaurants aménagés ou dans des hôtels traditionnels de renom.
Le baiser de la fumée sur les viandes et légumes grillés ajoute une touche irrésistible aux plats confectionnés avec cette technique très ancienne.
Dégusté au chapitre 1 de L’Aigle et le Koto : Les Noces Duelles, Acheter sur Amazon
Dans L’Aigle et le Koto, la famille des principaux protagonistes habite dans une région rurale et reculée. Ancrés dans le début des années 1600, il est normal pour eux de se retrouver autour du foyer, l’irori, pour cuisiner et réchauffer leurs plats. C’est l’une des techniques les plus anciennes du pays. On fiche sur une brochette une truite, ou un morceau de patate des montagnes que l’on rôtit au-dessus des braises et que l’on trempe à plusieurs reprises dans une cruche remplie de sauce épaisse pour ne pas déshydrater la nourriture.
Aruta et Deneb, deux jumeaux, ne connaissent pas les techniques plus sophistiquées et raffinées élaborées à la capitale. Pourtant, l’irori permet de cuire des ingrédients de manière à se sustenter vite et bien, afin de pouvoir retourner travailler de longues heures à l’extérieur, comme la majorité des paysans de l’époque.
NO. 1

- Le kakuni (角煮、ka-kou-ni) est une spécialité culinaire de Nagasaki, de poitrine de porc fondante coupée en cube et mijotée plusieurs heures dans un bouillon sucré-salé. À Okinawa, une variante de ce plat est appelée rafute (ラフテー、la-fou-ti).
Dégusté au chapitre 9 de L’Éveil des Mononokés, Acheter sur Amazon
Dans L’Éveil des Mononokés, le kakuni est savouré dans l’une de ses variantes : à l’intérieur d’un pain vapeur ! Le pain conserve une petite portion de bouillon sapide que Li’an, notre héros contemporain plongé dans le monde des esprits japonais, s’empresse de boire. À l’intérieur, les carrés de porc sont chauds, fondants et légèrement sucrés. C’est un délice pour Li’an qui n’a pas chaumé ces derniers jours. Entre un vol-emprunt des trésors impériaux à la déesse du soleil, un affrontement contre un Gashadokuro géant et un combat contre les démons renard, une pause pour déguster un kakuni fumant était plus que méritée.

Pourquoi cuisiner japonais ?
Connaissez-vous Okinawa, l’île aux centenaires ? Dans cette région de l’archipel japonais, la concentration de centenaires au mètre carré est tout simplement vertigineuse. Cela a poussé les chercheurs du monde entier à se pencher sur le régime de cette population pour découvrir que son alimentation était sûrement la clé de cette longévité. À Ogimi, un village situé au nord de l’île, 15 des 3 000 habitants sont centenaires, et 171 d’entre eux ont plus de 90 ans. Même pour le Japon, cette statistique reste particulièrement remarquable !
Mais pour bénéficier des bienfaits de la nourriture nipponne, il convient de suivre quelques règles simples que je partage avec vous ci-dessous.

Manger japonais, c’est manger sainement
Manger sain est un concept fondamental de la cuisine japonaise. Les produits de saison occupent une place de choix dans cette cuisine qui s’axe sur les nombreuses célébrations annuelles.
Les légumes se consomment en salade, bouillons ou en plats chauds, souvent peu cuits afin de conserver leur saveur, leur texture et leurs vitamines.
Le riz est un ingrédient fondamental de la cuisine japonaise, on le consomme presque à chaque repas. Une grande variété de nouilles peut parfois le remplacer.
Les Japonais consomment beaucoup d’aliments fermentés. Ces plats, comme les tsukemono (sortes de pickles), ont des goûts subtils, acidulés et légèrement sucrés.
Les produits de la mer, la viande et le tofu sont l’une des grandes sources de protéines des habitants de l’archipel.
À quoi ressemble un véritable repas japonais ?
Le menu de la plupart des Japonais se base sur le ichiju sansai (一汁三菜) qui signifie « une soupe et trois plats », un principe qui remonterait à plus de 900 ans.
Ainsi, il se trouve toujours une soupe, trois plats d’accompagnement et un bol de riz blanc, souvent servi avec des légumes marinés. Voici un exemple de déjeuner :
- un bol de riz blanc
- une soupe miso au shijimi
- un plat de saumon grillé
- un plat d’épinards au sésame moulu
- un plat de racine de lotus, carottes et patates des montagnes mijotées
- quelques tranches de daikon mariné
On remarque la grande diversité des mets dégustés à chaque repas. Celle-ci suit traditionnellement la course des saisons et ne correspond en rien à une consommation quotidienne de ramen ou de sushi. Si vous souhaitez profiter des bienfaits de la cuisine japonaise, composez vos repas sur le modèle du ichiju sansai !
Les bases de la culture japonaise
Ce qui caractérise le mieux la culture japonaise, c’est son mélange unique de modernité et de traditions. Tout le monde peut tirer des enseignements en étudiant un minimum cette incroyable culture.
Que ce soit les bornes d’arcades, les animes, les boxes de sushi qui vous fascinent, ou alors les samouraïs, la cuisine traditionnelle et l’apprentissage de la langue, un voyage au Japon saura satisfaire vos désirs. Et si vous ne pouvez pas encore partir, offrez-vous une échappée littéraire.
Quels que soient vos centres d’intérêt, vous trouverez de quoi vous intéresser !
Découvrez tout de suite quelques aspects majeurs de la culture traditionnelle et moderne japonaise.
Culture japonaise féodale et Histoire

Si les pays à l’histoire riche vous intéressent, le Japon va vous séduire ! Traditionnellement, il est reconnu que les milliers d’îles qui composent le Japon (près de 7000 !) sont le fruit de l’union de deux divinités shinto : des kami. Les dieux Izanami et Izanagi s’unirent pour créer toutes choses, dont l’archipel nippon, placé sur le dos d’un poisson-chat gigantesque. Selon les Japonais, ce sont ses soubresauts qui déclencheraient les séismes qui frappent régulièrement le pays.
Amaterasu, la déesse du soleil, fille d’Izanagi, est la plus grande divinité du panthéon shinto. Vous l’avez certainement déjà vu sous bien des formes graphiques différentes, mais la plus commune reste sans aucun doute le disque solaire qui flamboie au centre du drapeau japonais :

Le drapeau japonais est connu sous le nom de Hinomaru 日の丸 : le drapeau au disque solaire
Traditionnellement, il était admis que l’empereur était un descendant direct de la grande déesse Amaterasu. Ainsi, la lignée impériale japonaise représentée par Naruhito depuis 2019 est la plus ancienne dynastie régnante au monde puisque selon la tradition japonaise, elle remonte au fondateur mythique du Japon, l’empereur Jinmu, qui aurait régné de -660 à -585 !
Quoi qu’il en soit, tous les empereurs historiquement reconnus du Japon, depuis l’empereur Ōjin qui a occupé le trône vraisemblablement à la fin du 3ème siècle, sont issus de cette lignée.
Bien d’autres curiosités uniques sauront à coup sûr titiller votre intérêt :
- La véritable histoire des samouraïs et des ninjas dépasse de loin la fiction.
- Des centaines de sanctuaires shintoïstes et de temples bouddhistes font la richesse culturelle et touristique du pays entier. Rien qu’à Kyoto, l’ancienne capitale japonaise patrimoine de l’UNESCO, des centaines de sites peuvent être visités.
- Des paysages à couper le souffle, entre pics enneigés et plages tropicales de sable fin.
- Des mythes et légendes vivaces qui font toujours partie du quotidien des Japonais, s’immisçant jusque dans les festivals estivaux ou les divertissements télévisés et littéraires.
- Une étiquette héritée des temps anciens, imprégnée par l’honneur et le respect d’autrui.
- et tant d’autres découvertes excitantes…
Comme vous pouvez le voir, le Japon regorge d’histoire. George R. R. Martin a même admis s’être inspiré des grandes guerres nipponnes de la fin du 16ème siècle pour construire l’intrigue de son roman phare : Le Trône de Fer ! Mais ce pays n’est pas resté bloqué dans le passé, loin de là ! Découvrons ensemble quelques points de sa culture pop contemporaine !
La culture japonaise contemporaine
La culture pop du Japon n’est plus à présenter ! Dès les années 80-90, les animes débarquent sur nos chaînes. Quelques années plus tard suivent les jeux vidéo dernier cri, puis les manga. La culture populaire japonaise submerge la France pour le plus grand plaisir de nombreux passionnés. Mais il n’y a pas que des Pokémons qui fascinent les admirateurs de ce pays, même si Pikachu est Hello Kitty ont tous deux été nommés ambassadeurs de la culture japonaise…
En découvrant ce pays, vous trouverez notamment :
- Une passion pour les nouvelles technologies, que ce soit pour les trains à suspension ou les réceptionnistes robots.
- Une passion pour le divertissement avec certains des plus incroyables parcs à thèmes du monde ! Mais aussi une industrie cinématographique et musicale florissante.
- Le boom international de la culture kawaii (mignonne), qui dépasse de loin le sens restreint que ce mot peut avoir en français.
- L’architecture et l’urbanisme exceptionnel des plus grandes aires urbaines de notre planète. En 2021, c’est l’équivalent de la moitié de la population française qui vit dans l’aire urbaine tokyoïte !
- Etc.
Cette liste est loin d’être exhaustive, mais laisse entrevoir l’incroyable richesse de ce pays. Même l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture, l’UNESCO, en convient :
Washoku : la cuisine japonaise au patrimoine de l’UNESCO
Le washoku est une pratique sociale basée sur un ensemble de savoir-faire, de connaissances, de pratiques et de traditions liés à la production, au traitement, à la préparation et à la consommation d’aliments. Il est associé à un principe fondamental de respect de la nature étroitement lié à l’utilisation durable des ressources naturelles. Les connaissances de base ainsi que les caractéristiques sociales et culturelles associées au washoku sont généralement visibles lors des fêtes du Nouvel An.
Les Japonais préparent divers mets pour accueillir les divinités de la nouvelle année : ils confectionnent des gâteaux de riz et préparent des plats spéciaux joliment décorés, à base d’ingrédients frais ayant chacun une signification symbolique. Ces plats sont servis dans une vaisselle spéciale et partagés par les membres de la famille ou de la communauté. Cette pratique favorise la consommation d’ingrédients d’origine naturelle et de production locale tels que le riz, le poisson, les légumes et des plantes sauvages comestibles.
Les connaissances de base et les savoir-faire associés au washoku, comme le bon assaisonnement des plats cuisinés à la maison, se transmettent au sein du foyer lors du partage des repas. Les associations locales, les enseignants et les professeurs de cuisine jouent également un rôle dans la transmission des connaissances et du savoir-faire, par le biais de l’éducation formelle et non formelle ou par la pratique.
La nourriture dans les romans
La littérature et souvent les fictions, que ce soit de la fantasy, de la romance ou du fantastique, servent à nous faire voyager. En tournant les pages, nous nous évadons loin de notre quotidien.
La même chose arrive lorsque nous dégustons un délicieux repas, aussi il n’est pas étonnant de trouver des traces de ces mets merveilleux jusque dans nos romans préférés !

Nourriture = Culture !
En France, nous sommes fiers de nos vins, de nos fromages et de nos recettes internationalement reconnues. Notre cuisine, au même titre que la cuisine japonaise est inscrite au patrimoine immatériel de l’UNESCO. Il est simple d’imaginer qu’il en est de même pour les Japonais.
Les habitants de l’archipel raffolent de la gastronomie française, de la cuisine fusion… mais lorsqu’il est question de leurs recettes, les Japonais sont intraitables. La cuisine japonaise ne doit pas changer !
Mais pourquoi ? Tout simplement parce qu’à peu de choses près, les mets que les Japonais dégustent aujourd’hui sont les mêmes que leurs ancêtres dégustaient avant eux, des siècles auparavant. Manger japonais est un voyage des sens, dans son implication littérale. C’est une porte et un lien vers le passé que les Nippons chérissent et entendent préserver.
Ainsi, manger japonais, c’est déjà apprendre à comprendre une culture riche de sens. C’est pourquoi lorsque j’écris des repas ou des passages pendant lesquels mes personnages mangent, le choix des aliments n’est jamais pris à la légère. Maya qui est tiraillée entre deux cultures est liée au hambagu, le plat « germano-nippon », le Kitune soba est dégusté par un démon renard (un kitsune), ou encore l’onigiri confectionné par Li’an avec du riz terrestre et divin : Li’an est une japonisation pour Lien alors que l’autre nom de l’onigiri est le musubi, le lien entre les choses…

Une initiation au japonais
Découvrir la cuisine à travers mes romans, ce n’est pas simplement se donner faim, c’est aussi une porte ouverte vers la découverte du Japon et du japonais.
De nombreux mots japonais ponctuent de manière naturelle mes récits. Si le besoin s’en fait sentir, ils sont toujours traduits et expliqués de façon naturelle et fluide, dans le texte, ou en notes de bas de page. Un glossaire est également présent en fin d’ouvrage, pour aider ceux qui le souhaitent pour aller plus loin dans leurs recherches.
Via mon compte Instagram @axelecrit, je donne aussi des conseils pour apprendre le japonais, visiter le Japon et des pistes pour comprendre mes œuvres en publiant des mini-reportages.
Si le sujet vous intéresse, envoyez-moi un message privé ! Je serai heureux de vous répondre.
Cuisiner japonais en France : trop difficile ?

La cuisine japonaise implique pas mal de doigté, mais elle n’est pas si difficile à maîtriser avec de la pratique. Laissez-moi vous donner quelques conseils.
Mythes et Vérités
Il faut avoir étudié des années pour préparer des sushi : si vous comptez préparer un plateau de sushi pour une soirée entre amis ou en amoureux, je vous rassure, ce n’est pas indispensable. Il vous faudra néanmoins affûter parfaitement vos couteaux de cuisine et trancher sans à-coups des morceaux de poissons frais. Rappelez-vous : on mange d’abord avec les yeux.
Il faut un riz spécial Japon pour cuisiner japonais : oui et non ! Ne faites pas bouillir du basmati pour accompagner vos tonkatsu ! Mais un simple riz à dessert, riz rond suffira. Cuit à la créole (à l’excédent d’eau), vous aurez un résultat proche du riz servi au Japon. Un conseil, lavez le riz plusieurs fois avant de le cuire et choisissez des grains de qualité, non brisés.
Manger comme au Japon, dans les restaurants japonais : oui et non, cela dépendra des restaurants. Mais si vous pensez profiter des bienfaits de la cuisine japonaise en mangeant quotidiennement sushi, yakitori et okonomiyaki, vous faites erreur. Retournez lire le paragraphe sur le ichiju sansai !
Il faut du sake : faux ! Vous pourrez apprécier votre repas avec une bière fraîche ou un excellent whisky japonais ou bien avec un grand verre de mugicha, le thé d’orge ! Le sake exhale les saveurs des plats traditionnels, mais à notre époque, la consommation de bière et de whisky dépasse de beaucoup celle du nihonshu, l’alcool local.
La nourriture japonaise pas au goût des Français
Je vais probablement en contrarier certains avec celui-ci, mais écoutez-moi bien ! Connaissez-vous l’umami ?
Se traduisant généralement par savoureux, Umami est l’une des cinq saveurs de base avec le sucré, l’acide, l’amer et le salé. Elle a été découverte par le professeur Kikunae Ikeda et son nom est construit à partir d’umai (旨い), « délicieux », et mi (味), « goût ». De très nombreux plats japonais l’utilisent, car il provoque la salivation et une sensation de fourrure sur la langue, en stimulant la gorge, le palais et le dos de la langue. L’umami n’est pas savoureux en soi, mais il améliore la saveur d’une large variété d’aliments, surtout en présence d’un arôme assorti.
Si vous ne pensez pas aimer l’umami, alors vous n’aimez pas non plus :
- le fromage
- les bouillons de viande
- les champignons
- les tomates…
Vous voyez, les saveurs japonaises ne sont pas si éloignées de nos recettes françaises en définitive !

Quels livres commander pour cuisiner vraiment japonais ?
Enfin des infos pratiques pour vous jeter dans le bain ! C’est à vous, maintenant, de vous lancer. Avec de la pratique, vous réussirez à amener le Japon à la maison !
Livres pour cuisiner japonais
Il existe tellement de livres de recettes différents, vous avez amplement le choix. Aussi, je ne vous en recommanderai qu’un seul : Washoku no Teiban. Je possède ce très bon ouvrage et c’est de loin le meilleur que j’ai trouvé concernant la cuisine traditionnelle japonaise. Un voyage des sens !
Livres pour apprendre le japonais
Un conseil ? Commencez doucement avec les bases. Mais si vous voulez approfondir vos connaissances, j’ai aussi la solution.
Jetez un œil à mes autres romans !
Bon voyage culinaire, littéraire et sensoriel !
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Architecture, mannequinat et culture japonaise nourrissent l’œuvre onirique d’Axel Witzke. De retour en France après six années passées au Japon, il se consacre désormais à l’écriture de romans.